Sentiments primaires

L'espoir

Quelle chose intéressante… L’espoir.

Espérer.

Je veux cet appart', je veux cet appart', je veux cet appart', je veux cet appart'.

J’ai besoin de l’écrire des milliers de fois. Comme si cela renforçait nos chances.

Notre profil correspond. Mais nous ne sommes pas les seuls sur le coup. Et surement pas les plus aisés.

Cela rend l’accès à ce cocon bien difficile. Seule une bonne étoile pourrait nous venir en aide.

Et voilà, nous y sommes. Aussi cartésien que l’on soit, aussi terre à terre. On se met à espérer une bonne étoile. Une intervention mystique, pour palier à cette situation, dont nous ne sommes pas maître… On s’invente des stratagèmes, on se demande presque s’il est possible de faire de la magie. Brûler une bougie dans le but qu’elle exauce notre souhait. Tout ceci pour combler le vide creusé par notre impuissance.

Mais rien n’y fait, rien ne nous aide. On fini par atterrir, et se dire que de toute façon, il suffit d’attendre, d’attendre quelques jours, interminables, que le verdict tombe.

Alors là il faut s’armer. S’armer à l’effondrement éventuel d’un rêve. De tout ce qu’on a espéré durant ces quelques petits jours.

Ou alors se préparer à la joie de cette chance qui s’offre enfin à nous. Si le verdict est en notre faveur. Nous nous voyons déjà dedans !

Voilà, l’espérance de ce verdict positif amène a un dilemme. L’aura-t-on, l’aura-t-on pas. Tout s’est bien passé, notre profil correspond, nous souhaitons sortir de cette galère plus que tout, nous l’avons fait sentir, nous avons été plus qu’aimable, nous avons montré patte blanche, montré que nous serons bon payeurs. Car après tout, voilà tout ce qui compte. Tout ce qui dirige ce monde. L’argent.

"Y’a pas de raison", "pourquoi pas nous"...

Et pourquoi pas eux…

Réponse ce week-end. Notre rêve d’avoir un chez nous, un chez nous où l’on se sent bien, épanouies et où notre avenir se construit…

Est entre leurs mains.