Sentiments primaires

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juin 2016

"Ça"

J'ai recommencé il y a peu... Couper, trancher, saigner. Ce besoin qui finalement n'avait pas disparu. Des années que la lame ne m'avait pas appelé. Mais ce soir là, il le fallait. La tentation était trop forte. Ce besoin que personne ne comprend vraiment. Sauf les gens qui le font eux aussi. Ce n'est pas un appel au secours. Ce n'est pas pour montrer aux autres que l'on va mal. Du moins, pas moi. Pas cette fois-ci... Je l'ai caché la première journée. J'ai mis des manches longues malgré la chaleur. Mais le moment fatidique est arrivé. J'ai essayé le corset qu'il m'a (...)

L'ennui...

Il me pèse. Il m'aspire de l’intérieur. Comme une implosion. J'ai pourtant enfin du temps pour moi. Je peux faire tout ce qui me plais. Ou presque. Lire, écrire, dessiner, jouer à la console,... Mais le soir arrive l'ennui. Ce vielle ennemi qui me suit depuis l'enfance. Je crois que je suis folle. Je ne m'en sortirai pas. Tout devrait aller mieux pourtant, à présent. Mais mon esprit trouve toujours le moyen de me torturer. Il est vil, perfide... Sadique ! Tout est fini désormais. Tout ce qui m'a pesé ces derniers mois est terminé. Le verdict aurait pu être mieux. Mais (...)

Disparaître

On ne parle pas de mourir ici. Juste de disparaître. Disparaître de ce monde. Je ne suis pas faite pour lui. Il ne veut pas de moi. Je ne veux pas de lui. Disparaître, telle une feuille morte au grès du vent. Disparaître, tel le chat noir dans l'ombre. Disparaître, telle la fumée, qui porte la délicate odeur de l'encens. Disparaître, telle l'inspiration de mes jours sombres. Disparaître, telle la musique, devenue inaudible. Disparaître, tels les souvenirs au grès des ans... Disparaître, telle la corneille qui s'envole au loin... invisible. Disparaître, tel ce nuage, (...)

Te voir souffrir...

C'est un plaisir que j'ai parfois... Il y a ce blog... Où tu écris ta souffrance. La souffrance de m'avoir perdu. Et moi... Je prend ce plaisir malsain à te lire. A te voir enfin admettre tes erreurs. A voir qu'après 3ans, ta plaie est encore ouverte.... Béante. Ces 3 années passées... Perdues... avec toi. Ces trois années inutiles de ma vie. Ces trois années où rien n'a été construit. C'est trois année de routine. Mais surtout... Ces trois années de solitude. Ces trois années où tu n'as jamais été là pour moi. Ces trois années où j'ai plus pleuré que ri... Ces (...)